À la fin de l’été, Françoise Lane évoque devant ses enfants l’idée d’avoir recours à l’aide médicale à mourir. Saisie par l’urgence, sa petite-fille décide de reprendre avec sa grand-mère une relation qu’elle avait laissée s’étioler avec les années. Jour après jour, au fil de visites à la fois répétitives et grandioses, elle observe un quotidien monotone et fait l’expérience de la beauté et de l’absurdité d’une fin de vie qui s’éternise.
Un roman qui livre un hommage à la famille, forcément imparfaite, et aux liens familiaux parfois complexes, toujours riches. L’observation fine d’une relation du quotidien entre une grand-mère et sa petite-fille suscite des questions périlleuses et fondamentales sur le temps, la mémoire, le deuil, la perte, la transmission et la mort.