Esther est comédienne. Sur scène, avec les costumes, les décors et les artifices, elle croit aux contes de fées. Elle tombe amoureuse, puis elle tombe, tout simplement. L’amoureux, comédien aussi, devient un monstre, et ce, des coulisses aux rideaux de velours des théâtres en passant par la cuisine et la chambre à coucher. La violence conjugale envahit tout. Esther est victime. Son bourreau l’insulte, la trompe, la viole, la bat. Elle ignore comment la pièce se terminera, mais souhaite que les bouquets de fleurs lancés sur la scène après les prestations ne recouvrent pas sa pierre tombale.
Esther vivante se relève et c’est enfin à son tour de frapper trois coups de théâtre libérateurs.