Un jeune homme qui cherche à exprimer sa fureur de vivre, sa fascination de la mort et son dégoût de l’enfance.
Dans la plus grande ville du Québec maritime, un garçon apprend à habiter un univers qui ne lui ressemble pas. Son enfance et l’âge adulte n’ont que peu de distinction. Entre la mère, les tantes, le père absent, les dépendances, le baptême et l’enterrement, il ne comprend pas comment être un enfant et rêve au jour où il deviendra vieux. Rimouski, mars 2003. La grand-mère, celle qui inspire et rassure, meurt. La cirrhose emporte Jeannine, alors que ce sont les autres femmes qui boivent. L’harmonie familiale se fragmente. Les souvenirs se mélangent. Le jardin de la morte est une autofiction morcelée sur l’apprentissage de l’enfance, de la mort et du songe où l’art devient sortie de secours.