Elles sont des corps. Des membres à toucher, à palper, à injurier. Des pieds qui parcourent les quartiers de la ville, des fesses qui fuient, des jambes qui obtempèrent. Des utérus. Tantôt frondeuses, tantôt effrayées, dans un quotidien à la fois ordinaire et violent, elles cherchent leurs places qui, trop souvent, leur glissent des mains.
Elles explore les microviolences à l’endroit des filles et des femmes. Le recueil se construit telle une mosaïque ; les histoires s’accumulent, se collent, s’organisent, comme un corps fragmenté, formant un tableau toujours plus troublant. Nous assistons alors à des moments qui brisent une innocence et laissent leurs marques.