Des études poussées l’ont prouvé: tous ceux qui ont lu un livre de Mère indigne ou de Fille indigne veulent lire les autres.
Le problème, c’est qu’en général ces lecteurs sont des parents de jeunes enfants. Malgré toute leur bonne volonté, où trouveraient-ils l’énergie pour retourner en librairie après avoir nettoyé les dégâts causés par une couche qui fuit, passé une nuit blanche auprès de leur enfant fiévreux ou encore perdu la vue en essayant d’extraire toutes les lentes de la chevelure de leur chérubin ?
Même une activité de prime abord charmante comme fredonner «À la claire fontaine» peut, après la mille trois cent vingt-huitième fois, amener le parent nauséeux à préférer plonger dans un coma de stade III plutôt que d’aller bouquiner.
Le Coffret indigne répond donc à un besoin criant: offrir aux parents la dose maximale d’indignité en exigeant d’eux le minimum d’effort. Les plus gentils en feront cadeau à tous les parents de leur entourage et les plus indignes le garderont pour eux – ça va de soi!