Emmanuel Bouchard a publié deux romans (La même blessure, 2015; Depuis les cendres, 2011) et deux recueils de nouvelles (Les faux mouvements, 2017; Au passage, 2008) chez Hamac. Il enseigne le français et la littérature au Cégep de Sainte-Foy.
Emmanuel Bouchard
«J'ignore si je voyage vraiment, mais je me déplace. C'est-à-dire que je n'ai pas appris à voyager, à faire ceci ou cela dans telle circonstance. J'avance pour voir du pays, peut-être aussi pour me débarrasser de quelque chose.Pour user mes bottes sur un parcours dont le tracé n'a pas réellement d'importance. Pas tellement pour me nourrir au fond. L'étranger, je le rencontre de toute façon au coin de ma rue ou quelque part en moi.»
Depuis la mort de son père, Hubert, enchaîné à sa mémoire et à ses certitudes, erre entre Marseille et Porquerolles, entre Arles et Avignon, hésitant entre le repli et le consentement. Mais le hasard le force à sortir de lui-même et à soupeser l'importance de son propre drame, comme si la fin et le commencement devaient nécessairement se confondre.
Avec Depuis les cendres, Emmanuel Bouchard nous offre un roman intimiste sur le thème du deuil. La prose qui caractérise son écriture est une fois de plus au rendez-vous.
Emmanuel Bouchard a publié deux romans (La même blessure, 2015; Depuis les cendres, 2011) et deux recueils de nouvelles (Les faux mouvements, 2017 ; Au passage, 2008) chez Hamac. Il enseigne le français et la littérature au Cégep de Sainte-Foy.
Collection : Hamac
172 pages
ISBN Papier : 9782894486788
ISBN PDF : 9782896646432
ISBN EPUB : 9782896646531
2011
ÉDITEUR : Septentrion
Hamac 835, avenue Turnbull, Québec (Québec). G1R 2X4
Téléphone : (418) 688-3556 Télécopieur : (418) 527-4978 Courriel : info@hamac.qc.ca
Réalisation : iXmédia
Ce livre a fait parler de lui :
« Emmanuel Bouchard nous revient avec un roman plus intimiste qui confirme l'acuité de son regard, sa capacité de donner vie à des personnages et d'aborder des sujets délicats avec une simplicité et une profondeur qui ne manquent pas de surprendre. Par dessus tout, j'ai été sensible au ton de légèreté qui se dégage du roman et qui nimbe d'une sérénité apaisante, ce qui représente en soi une réussite pour un second livre. Assurément un auteur à surveiller. »
Jean-Paul Beaumier, Nuit blanche
« L'idée du manque est vraiment bien amenée. Toute en pudeur. C'est touchant et très réussi. Un livre troublant. L'écriture est très métaphorique, pleine de belles images. »
Aude Jimenez, Radio-Canada International (Tam Tam Canada)
« Emmanuel Bouchard nous revient avec un premier roman dans lequel le lecteur retrouve avec plaisir la finesse de son écriture en même temps que son souci du détail révélateur. Ce roman touche et émeut, surtout lorsqu'il expose l'impuissance de tous face à la maladie de ce père-héros qui semble n'avoir jamais perdu un combat, n'avoir jamais reculé. L'écriture se fait alors précise et tendre. Ce roman est beau et touchant. Comme tout ce qui réussit à survivre à la mort. »
Chantale Gingras, Québec français
« Un livre aussi réconfortant qu'une vieille doudou, ou plus encore, un vieux chandail de laine, tout confortable (à l'image de la couverture)! »
Billy Robinson, Côté Blogue.ca (Archambault)
« Le chuchotement et la discrétion caractérisent l'écriture d'Emmanuel Bouchard. Depuis les cendres est un roman tout en douceur, c'est vrai, mais qui brasse des émotions immenses. Regrets, culpabilité, empathie, amour, ces sentiments n'en sont peut-être que plus grands parce que retenus, et on pense parfois à Jean-François Beauchemin dans cette capacité de décortiquer les détails les plus subtils liés au deuil et au nécessaire processus de détachement. Depuis les cendres est au bout du compte un hommage magnifique au père solide et aimé, une déclaration d'amour et de respect qui touche par sa sincérité et sa grande humanité. »
Josée Lapointe, La Presse
« Emmanuel Bouchard utilise une prose aux accents poétiques quelle que soit l'hésitation des personnages à se souvenir ou à profiter des lieux qu'ils arpentent. Phrases elliptiques ou longues et lentes rendent compte du réel et de l'imaginaire de ses héros. Le choix d'écrire un carnet de voyage est judicieux et convient à ce road story original où les kilomètres parcourus finiront par les mener au bout de leur quête respective. »
Jean-François Crépeau, Lettres québécoises