En 2007, Caroline Allard publie un recueil de textes intitulé Les Chroniques d'une mère indigne. Portées par un succès critique et populaire, ces chroniques seront adaptées en websérie par Radio-Canada. S'aventurant ensuite dans le roman, le livre illustré et la bande dessinée, l'auteure ne cesse pas pour autant d'exploiter ces enfants.
Francis Desharnais dessine depuis qu'il a l'âge de Lalie. Comme cela faisait de lui un enfant très sage, il prend maintenant sa revanche sur l'humanité en dessinant Les Chroniques d'une fille indigne. On lui doit avant cela Burquette (Mécanique générale) et La guerre des arts (éditions Pow Pow).
Caroline Allard, Francis Desharnais
C'était vraiment plate, dans ton ventre.
Je ne sais pas encore contre qui je vais me marier.
Maman! Mon pet est sorti de mes fesses et je ne le trouve plus!
À parcourir cette collection de mots d'enfants, une conclusion s'impose : Lalie a l'esprit tordu, elle manque totalement de respect à l'égard de quiconque ne partage pas ses opinions et elle est obsédée par tout ce qui concerne les crottes. Bref, impossible de ne pas l'aimer.
Recueillies par l'instinct maternel douteux de Caroline Allard et illustrées par le crayon malicieux de Francis Desharnais, Les Chroniques d'une fille indigne nous ouvrent une fenêtre sur un univers enfantin réjouissant, où sagesse et délire font des mauvais coups ensemble, main dans la main.
Caroline Allard a des enfants et a commencé à écrire Les Chroniques d'une mère indigne après un huit millième changement de couche. Elle a une vie sexuelle et a eu l'idée de Pour en finir avec le sexe en pratiquant un soixante-neuf. Aussi scénariste, chroniqueuse et romancière, avec Les Chroniques d'une fille indigne, elle revient à ses premières amours (exploiter ses enfants pour faire rire les gens).
Francis Desharnais publie Burquette aux éditions Les 400 coups en 2008. Il récolte deux prix Bédéis Causa au Festival de la bande dessinée francophone de Québec l'année suivante. Il est aussi scénariste pour la série Motel Galactic (éditions Pow Pow). Comme réalisateur, il adapte Burquette en animation en 2012. Présentement sans enfant et pas certain de vouloir apprendre comment on les fait après avoir travaillé sur Les Chroniques d'une fille indigne.
Collection : Hamac-Carnet
160 pages
Illustré
ISBN Papier : 9782894487600
ISBN PDF : 9782896648122
ISBN EPUB : 9782896648139
2013
ÉDITEUR : Septentrion
Hamac 835, avenue Turnbull, Québec (Québec). G1R 2X4
Téléphone : (418) 688-3556 Télécopieur : (418) 527-4978 Courriel : info@hamac.qc.ca
Réalisation : iXmédia
Ce livre a fait parler de lui :
« Après ces Chroniques d'une mère indigne. l'auteure nous revient en force avec les mots de sa fille cadette, Lalie. Ici, sagesse et délire font de mauvais coups ensemble, main dans la main. Tous les mots d'enfants de ces Chroniques d'une fille indigne sont illustrés par le crayon malicieux de Francis Desharnais. »
Paul-François Sylvestre, Le Régional
« Voilà une bédé qui devrait plaire à toute la famille. Seul avertissement : vous risquez de rire fort à la lecture de cet album et de devoir partager votre plaisir. »
François Cloutier, Lettres québécoises
« Ce n'est plus ses déboires comme mère que Caroline Allard met en scène dans ce sympathique ouvrage, mais les frasques de l'une de ses filles, rebaptisée pour l'occasion Lalie. Celle-ci a un fort penchant pour le caca, porte un chandail de tête de mort et se démarque par une véritable tête de cochon. Illustrée par le père de Burquette, Francis Desharnais, la bande dessinée fait rire à tous les coups avec ses désopilantes scènes familiales. »
Annabelle Moreau, Revue Collections (ANEL)
« Livres de mamans pour mamans On me demande souvent quel livre j’offrirais en cadeau à une amie nouvellement maman. Il y en a tant ! Pour la faire rire,léger, rien de compliqué là…. Une fois à la maison, nouvellement maman, lorsqu’on apprend à vivre au rythme de bébé, il est vrai qu’on cherche parfois à lire plus léger. On cherche parfois à s’évader. Je trouve que les petites lectures courtes sont géniales parce qu’on peut prendre le livre et le déposer pour reprendre la lecture…après le changement de couche ! Voici quelques grands crus… »
Katry Ann Beaudoin, Livret de grossesse (blogue)
« C'est connu : de par leur spontanéité, leur naïveté et leur créativité, les enfants sont de grands humoristes. Il suffit de naviguer sur notre fil Facebook pour lire ces mots d'enfants rapportés chaque jour par leurs parents. Ajoutez à ces perles le talent combiné de la scénariste Caroline Allard et de l'illustrateur Francis Desharnais, et vous êtes quitte pour un hilarant moment de lecture. »
Jean-Dominic Leduc, Journal de Montréal
« Impolie, têtue et drôle, la Lalie ? Sans l'ombre d'un doute! Sous les traits de Francis Desharnais (Burquette), elle prend d'ailleurs l'allure d'une ange... souvent cornue. Un petit monstre attachant, quoi! »
Valérie Lessard, Le Droit
« Indispensables mots d'enfants! recueillis par l'instinct maternel douteux de Caroline Allard et illustrés par le crayon malicieux de Francis Desharnais, les mots d'enfants de la petite Lalie, pleine d'esprit, s'épanouissent dans Les Chroniques d'une fille indigne, un recueil qui fait rire souvent et beaucoup, et de bon coeur. »
Marie-France Bornais, Journal de Québec
« La bonne humeur engendrée par ce recueil confirme instantanément l'addiction à la plume de Caroline Allard et au coup de crayon de Francis Desharnais. Pourtant, loin de créer une impression de déjà-vu, Les Chroniques d'une fille indigne mettent en scène ces instants typiques de manière inédite, à la fois dans le langage, le rythme et bien sûr les dessins (la partie d'ombres chinoises est un pur moment d'anthologie. Non seulement on adore dès la première lecture, mais un des plaisirs récurrents consiste à le laisser à un endroit où on passe souvent, histoire d'ouvrir au hasard ce petit livre et de s'offrir de grands éclats de rire. On l'aime et on en redemande! »
Marie-Pierre Laëns, La bible urbaine
« Dans le flot d'énormités que profère Lalie se cachent des réparties fines, naïves ou alors très savoureuses. Si bien que le petit monstre finit par se révéler particulièrement attachant. L'organisation des planches obéit généralement à un enchaînement en quatre cases ponctué par une chute dont l'humour, tantôt comique, tantôt absurde, ne manque pas de mordant. La récurrence de certains gags ajoute une impression d'unité à l'ensemble. »
Richard Boisvert, Le Soleil
« Et c'est drôle ? Pas mal, oui. Parce que la majorité des gags sont bien tournés et que le maillage entre les textes de Caroline Allard et les dessins de Francis Desharnais fonctionne à merveille. »
Alexandre Vigneault, La Presse